Egipto: Para que viva la revolución, ¡abajo la dictadura militar! NPA



Comunicado del NPA
Egipto: Para que viva la revolución, ¡abajo la dictadura militar!
 
El poder egipcio acaba de dispersar muy violentamente las plazas ocupadas por la Hermandad  Musulmana desde hace más de un mes y sigue la masacre al mismo tiempo que anuncia la disolución de aquella.
Hay centenares de muertos y miles de heridos, cifras que van creciendo cada día. El vicepresidente El Baradei renunció para protestar contra estas violencias. Mientras tanto, numerosas iglesias y locales de cristianos han sido quemados o saqueados por los Hermanos Musulmanes u otros islamistas dispersos y echados de los lugares que ocupaban.
Expulsados del poder por la población sublevada el 30 de junio, la Hermandad Musulmana quisiera desplazar el conflicto al ámbito religioso. Sin embargo, las huelgas y la protesta social continúan. El ejército ha intervenido violentamente para romper la huelga de los mineros del acero de Suez dejando muchos heridos y detenidos.
A través de la represión contra la Hermandad Musulmana, el ejército intenta atacar a la revolución. Decretando el estado de emergencia y el toque de queda, justifica por adelantado la prohibición de cualquier huelga o protesta, e impone su dictadura. El objetivo para el poder y el ejército es romper la voluntad revolucionaria de todos los egipcios que reivindican sus derechos, los trabajadores, los pobres, los jóvenes, creando una situación de terror.
El NPA denuncia con fuerza las masacres de El Sissi así como las agresiones contra los Coptos de Egipto. Como en los primeros días de la revolución, es solidario de la población en lucha por su libertad, para acabar con las injusticias y las desigualdades sociales. Ni la Hermandad Musulmana, ni el ejército son la solución. La revolución continúa.
Montreuil, 20 de agosto del 2013
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Egypte. Pour que vive la révolution, à bas la dictature militaire !

Mardi 20 août 2013

Le pouvoir égyptien vient de disperser par la force et une violence extrême les places que les Frères Musulmans occupaient depuis plus d’un mois et poursuit le massacre tout en annonçant la dissolution de la confrérie.

Il y a des centaines de morts et des milliers de blessés, chiffres qui s’alourdissent de jour en jour. Le vice président El Baradei a démissionné pour protester contre les violences. Dans le même temps de nombreuses églises et locaux de chrétiens ont été brûlés ou saccagés par les Frères Musulmans et autres islamistes dispersés et chassés des places qu’ils occupaient.

Chassés du pouvoir par la population lors du soulèvement du 30 juin, les Frères Musulmans tentent de déplacer le conflit sur le terrain religieux. Pourtant les grèves et la contestation sociale continuent. L’armée est intervenue violemment pour briser la grève des ouvriers de l’acier de Suez faisant de nombreux blessés et procédant à des arrestations.

A travers la répression contre les Frères Musulmans, l’armée tente de s’attaquer à la révolution. En décrétant l’Etat d’urgence et le couvre feu, elle justifie par avance l’interdiction de toute grève, de toute manifestation et donc l’imposition de sa dictature. L’objectif pour le pouvoir et l'armée est de briser la volonté révolutionnaire de tous les Egyptiens qui revendiquent leurs droits, les travailleurs, les pauvres, les jeunes en créant un état de terreur.

Le NPA dénonce fermement les massacres d’Al-Sissi ainsi que les agressions envers les Coptes d’Égypte. Comme aux premiers jours de la révolution, il reste solidaire de la population qui se bat pour sa dignité et sa liberté, pour en finir avec les injustices et les inégalités sociales. Ni les Frères Musulmans, ni l’armée ne sont la solution. La révolution continue.

Montreuil, le 20 août 2013